TRIBUNE LIBRE

Votre bulletin d'information «Le Grand-Figeac» ouvre désormais ses colonnes à l'expression des 126 Conseillers communautaires titulaires qui forment l'Assemblée délibérante de notre Collectivité.

Chaque numéro du journal y consacrera deux nouvelles rubriques, une «tribune libre» et une tribune réservée aux «élus minoritaires».

Très peu de Communautés de Communes ont aujourd'hui effectivement mis en place ce droit d'expression au sein de leur bulletin, non pas par méconnaissance de ce principe démocratique évident, mais compte tenu de la difficulté à le mettre en pratique.
La loi reconnaît en effet ce droit d'expression aux élus «minoritaires» dans les Communes de plus de 3 500 habitants pour le bulletin communal. Elle a étendu cette obligation aux Communautés de Communes. Par ailleurs, la jurisprudence des tribunaux administratifs l'a élargie à ceux appartenant à la «majorité». À partir de là, un double problème se posait : comment organiser matériellement ce droit compte tenu du nombre de Conseillers communautaires et comment déterminer quels Conseillers pouvaient être considérés comme «majoritaires» et d'autres comme «minoritaires» ?
En effet, les Conseillers communautaires n'étant pas issus d'une élection au suffrage universel direct, mais d'un fléchage sur les listes aux municipales pour les Communes de plus de 1 000 habitants et dans l'ordre du tableau du conseil municipal pour les Communes de moins de 1 000 habitants, la notion de «majorité» ou de «minorité» communautaire n'existe pas a priori. Après plusieurs consultations du Ministère de l'intérieur notamment, le Conseil communautaire a tranché : deux rubriques d'au maximum une page chacune seront réservées dans chaque bulletin. Dans la première chaque conseiller peut donc s'il le souhaite s'exprimer librement, à concurrence de 1 200 signes et de la surface réservée par numéro, la seconde étant affectée aux élus ayant manifesté publiquement leur volonté de se situer de manière permanente dans l'opposition.

Mme Léa GUERRIERI / Carayac

2023 : année nouvelle... bonne nouvelle ?

Dans un précédent billet la commune de Carayac, qui approuva le pacte de gouvernance indiquait (avec d'autres communes de la communauté de communes) son souhait que soit mis mettre en place un « intranet », c'est-à-dire un accès informatique unique à l'échelon du Grand-Figeac afin que l'ensemble des élus (maires et conseillers municipaux) puissent plus facilement disposer d'une information complète concernant telle ou telle thématique, tel ou tel projet ou bien encore le compte-rendu des travaux des différentes commissions et instances décisionnelles.

Cet intranet, centralisant l'ensemble des documents disponibles permettrait une meilleure circulation de l'information (éviter sa dissémination entre plusieurs sites web) et diminuerait surtout le nombre de pièces jointes aux mails. Cet espace d'information serait ouvert aux élus avec un identifiant et un mot de passe personnalisé pour des raisons de sécurité.

Bien entendu le site de la communauté de communes (https://www.grand-figeac.fr) reste toujours utile pour les usagers.

Nous espérons vivement qu'en 2023 cette demande pourra réellement être prise en compte.

M. André MELLINGER / Figeac

L'arbre qui cache la forêt

Depuis de nombreuses années, le Grand-Figeac développe une politique environnementale ambitieuse.

Notre Communauté de Communes a instauré le transport à la demande sur l'ensemble de son territoire en complément du réseau régional liO, du bus gratuit figeacois et du TER. Elle a lancé un appel à manifestation d'intérêt collectif sur le photovoltaïque, installé des ombrières sur les parkings industriels et des panneaux sur le centre technique mutualisé, favorisé dans tous ses bâtiments le développement durable et l'emploi de matériaux locaux.

Elle a également investi par le biais du Syndicat mixte Célé Lot médian dans la protection des zones humides et des cours d'eau.

Nous ne pensons pas que les incantations ou l'opposition systématique à tous les projets soient porteurs de solutions.

Demain, le Plan Climat-Air-Énergie territorial (PCAET) sera réévalué et c'est à l'aulne des efforts collectifs portés sur l'ensemble du territoire, tant par les partenaires publics que privés, qu'il faudra juger des résultats.

Mme Patricia GONTIER / Figeac

Camille-Miret

Notre territoire rural est très affecté par la désertification médicale et la dégradation de l'offre de soins consécutive aux décisions gouvernementales. Le Grand-Figeac s'est mobilisé pour attirer des médecins et permettre à toutes et tous d'accéder à des soins.

Mais, dans certains secteurs, la situation continue de se détériorer dans un silence inquiétant. Ainsi, l'Institut Camille-Miret, seul établissement en charge de la santé mentale dans le Lot, voit ses moyens s'amenuiser de manière accélérée. L'organisation des soins se dégrade dans tous les services aux détriments des patients et des personnels dont les conditions de travail contribuent à rendre difficile le recrutement.

Après la fermeture du service de réinsertion (17 lits) ; des réductions de lits en Géronto-psychiatrique (9), dans le secteur enfants (8) et dans les services de Soins de Suite et de Réadaptation (15) ; le 10 janvier, l'établissement a annoncé la fermeture définitive du service dédié aux enfants Polyhandicapés de la Maison d'Accueil Spécialisée.

Cette diminution de l'offre de soins et des effectifs associés dans le domaine de la santé mentale est inacceptable. Les élu.es doivent réagir.

LIBRE EXPRESSION DES ÉLUS MINORITAIRES

Votre bulletin d'information «Le Grand-Figeac» ouvre désormais ses colonnes à l'expression des 126 Conseillers communautaires titulaires qui forment l'Assemblée délibérante de notre Collectivité.

Chaque numéro du journal y consacrera deux nouvelles rubriques, une «tribune libre» et une tribune réservée aux «élus minoritaires».

Très peu de Communautés de Communes ont aujourd'hui effectivement mis en place ce droit d'expression au sein de leur bulletin, non pas par méconnaissance de ce principe démocratique évident, mais compte tenu de la difficulté à le mettre en pratique.
La loi reconnaît en effet ce droit d'expression aux élus «minoritaires» dans les Communes de plus de 3 500 habitants pour le bulletin communal. Elle a étendu cette obligation aux Communautés de Communes. Par ailleurs, la jurisprudence des tribunaux administratifs l'a élargie à ceux appartenant à la «majorité». À partir de là, un double problème se posait : comment organiser matériellement ce droit compte tenu du nombre de Conseillers communautaires et comment déterminer quels Conseillers pouvaient être considérés comme «majoritaires» et d'autres comme «minoritaires» ?
En effet, les Conseillers communautaires n'étant pas issus d'une élection au suffrage universel direct, mais d'un fléchage sur les listes aux municipales pour les Communes de plus de 1 000 habitants et dans l'ordre du tableau du conseil municipal pour les Communes de moins de 1 000 habitants, la notion de «majorité» ou de «minorité» communautaire n'existe pas a priori. Après plusieurs consultations du Ministère de l'intérieur notamment, le Conseil communautaire a tranché : deux rubriques d'au maximum une page chacune seront réservées dans chaque bulletin. Dans la première chaque conseiller peut donc s'il le souhaite s'exprimer librement, à concurrence de 1 200 signes et de la surface réservée par numéro, la seconde étant affectée aux élus ayant manifesté publiquement leur volonté de se situer de manière permanente dans l'opposition.

M. Philippe BROUQUI / Figeac

Quel avenir pour le sport ?

Au lendemain de la restitution de l'audit sur l'OIS, un projet fixant un peu plus les bases de l'entente Grand Figeac/OIS semble se dessiner. C'est pour moi plutôt positif, mais sur le fonctionnement et la gestion de l'Office, j'ai quelques doutes.

En effet plusieurs points me paraissent en suspens notamment la gouvernance, suite au décès de la présidente.

La prospective sur 3 ou 4 ans, nécessaire à toutes visions sportives. Le coût de fonctionnement qui mérite un profond dépoussiérage ainsi que le mode de fonctionnement sur la gestion des équipements Figeacois. Sur ce point, il y a des problèmes qu'il faut résoudre ne serait-ce que sur le respect de la programmation ou encore des équipements.

L'organisation de soutien technique aux clubs adhérents fait également partie des points à éclaircir.

Autant de questions que je sais nécessaire et qui ne doivent pas rester en suspens.

Suite à la dernière Assemblée générale, rassurer les clubs et les instances de la C.C. est plus qu'urgent. Le sport est un sujet très important qui détermine l'image des communes et de l'organisme de gestion, gageons que les réponses futures correspondent à ce pourquoi l'OIS a été créé.

Mme Christine DELESTRE et M. Philippe LANDREIN / Figeac

Une responsabilité d'élu

Depuis le début de notre mandat, nous accordons une grande vigilance quant aux dépenses publiques engagées. En effet, il est de notre responsabilité de veiller à ce que les décisions financières prises demeurent cohérentes. Nous intervenons régulièrement à ce sujet en conseil communautaire. Peut-être d'ailleurs sommes-nous considérés comme des « empêcheurs de dépenser en rond ».

Nous sommes prêts à endosser cette étiquette si celle-ci va dans l'intérêt de nos concitoyens et de l'utilisation faite de leurs contributions fiscales. De la compétence du Grand-Figeac, l'exemple de la voirie est particulièrement significatif ! Pendant des années, l'enveloppe budgétaire consacrée à ce domaine n'a pas évolué. Résultat ? On se retrouve donc désormais, du fait d'une très forte augmentation des coûts, à ne pouvoir entretenir que la moitié des kilomètres de routes et de trottoirs par rapport à 2014. Parallèlement on a recruté 67 agents supplémentaires.

L'équation est simple : moins d'investissement mais plus de personnel. Où est la logique ? Il est grand temps de redonner du sens aux choix réalisés et à l'Exécutif du Grand-Figeac d'en prendre enfin conscience.

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