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La Communauté à 20 ans
Martin MALVY laisse la présidence
et raconte son histoire
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En octobre 2015, Emmanuel Macron,
Ministre de l'Economie,
inaugurait l'atelier-relais Whylot
Quelques mois avant,
le Président François Hollande
visitait Figeac-Aéro
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22 novembre 2013 : signature de l'acte de création du Grand-Figeac en présence de Manuel Valls, alors Ministre de l'Intérieur
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Pourquoi vous êtes-vous retiré alors que votre mandat n'arrivait à son terme qu'en 2020 ?
Martin Malvy : « Je l'avais annoncé au moment des dernières élections municipales. Je souhaitais mener à leur terme un certain nombre de projets que j'estime essentiels à l'avenir du Grand-Figeac. Ils sont bouclés ou au stade à partir duquel on ne fait pas marche arrière. Je souhaitais passer le flambeau. Il y a, à la tête de la Communauté, une bonne équipe. Mon objectif : qu'elle puisse s'affirmer pendant les deux années qui viennent. La continuité dans l'action. »
Une longue carrière. Des regrets !
MM : « Je laisse la présidence du Grand-Figeac, avec regrets bien sûr, avec un pincement de cœur, mais sans nostalgie. J'ai pris ma décision il y a longtemps. J'ai la chance de ne pas avoir ressenti ce que l'on appelle avec pudeur « le poids des ans ». Il y a l'âge. Il y a le temps. Je vais avoir 82 ans. J'ai du mal à l'imaginer. Et pourtant c'est vrai. Je me suis engagé dans la vie publique, il y en a 52. Je venais de la vie civile. J'étais journaliste. Je l'ai été pendant 17 ans. C'est un moment de ma vie que je ne regrette pas du tout. Je voulais servir le Lot et contribuer au retour de la Gauche au pouvoir. Je n'ai jamais dissimulé mon engagement. Je n'avais pas d'ambition personnelle. Je n'imaginais pas un instant ce qu'allait être ma vie. J'ai été candidat pour la première fois en mai 1968. Pour celles et ceux qui connaissent l'histoire, il n'y avait aucune chance de l'emporter dans cette circonscription. Mais cela m'a mis le pied à l'étrier. Deux ans plus tard j'étais Conseiller Général de Vayrac et l'année suivante, conseiller municipal minoritaire de Figeac. Je suis devenu maire en 1977, député dans la foulée.
Au total, je me suis présenté 28 fois devant le corps électoral lotois. Départementales, nationales, régionales, municipales. Les trois premières fois, je ne l'ai pas emporté. Mais à partir de la 4e fois, nos concitoyens m'ont toujours renouvelé leur confiance. Personne n'imagine ce que cela crée comme liens, même avec celles et ceux que vous ne connaissez pas, et un terroir. J'ai toujours respecté une certaine éthique. Quand j'ai été candidat à la présidence de la Région, j'ai démissionné de mon mandat de député. À l'époque nous n'avons été que deux en France à le faire. J'ai donné la priorité à la Région. J'ai démissionné de mon mandat de maire. Au bout de mon troisième mandat de Président de la Région je me suis retiré. En 2015, si je m'étais représenté, j'aurai été réélu. J'ai préféré soutenir Carole Delga. Si les électrices et les électeurs avaient voulu me sanctionner, ils auraient pu souvent le faire. J'ai essayé d'être digne de cette exceptionnelle confiance. »
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Le Grand-Figeac. L'engagement !
Nous en sommes au vingtième anniversaire.
MM : « À la fin de ce mandat - je reste conseiller municipal et conseiller communautaire - j'aurai été élu de ce territoire pendant 49 ans. Tout est engagement. Je veux dire l'estime que je porte aux Maires et aux élus qui ont composé et composent le Conseil communautaire, la même chose aux actuels et anciens conseillers municipaux. On mesure mal ce que cela représente comme abnégation. Nous avons décidé si souvent et tant de choses ensemble. Je regrette de ne pouvoir les citer tous.
Au Grand-Figeac, il y a 15 Vice-présidents et 126 Conseillers. Je ferai une exception pour Vincent Labarthe, qui comme je m'y attendais a été élu à la présidence à une très large majorité. Vincent bénéficie de la confiance de tous. Et pour André Mellinger qui retrouve sa place de 1er Vice-président et qui a parfaitement compris ce que doivent être les relations entre la Ville, chef-lieu et les autres Communes. Ils constitueront un tandem gagnant, entourés d'une équipe solide et dévouée. Ils pourront s'appuyer sur des collaborateurs de qualité autour de Jérôme François, le Directeur Général des Services. Je l'ai appelé à cette responsabilité à la création de la Communauté quand elle était de 9 Communes. Il a vécu tous les épisodes. Il la connaît donc parfaitement.
Le Grand-Figeac, c'est aujourd'hui un formidable outil de développement construit méthodiquement pendant ces 20 dernières années. Son budget ne permet pas de tout faire. Il dépasse néanmoins les 50 millions d'euros. Pour passer des 9 Communes et 13 500 habitants à 45 000 et aux 92 Communes d'aujourd'hui, de 1997 à 2017 il n'y a pas eu moins de 17 étapes, fastidieuses, lourdes à gérer mais incontournables. C'est un outil majeur. C'est un outil fragile si l'on ne répète pas en permanence qu'il n'y a pas de réponse aux questions qui se posent aujourd'hui à nos concitoyens - lorsque ni l'État, ni la Région, ni les Départements n'ont plus ou n'ont pas, la compétence ou la volonté de faire - si l'on ne dispose pas d'un dispositif tel que celui qu'ensemble nous avons constitué.
Le Grand-Figeac, ce sont 92 Communes, mais 86 d'entre elles ont une population moyenne de 285 habitants. J'avais été frappé par une étude de l'INSEE qui, il y a quelques années, annonçait le déclin irrémédiable des petites Villes, situées hors proximité des métropoles, et du milieu rural environnant. C'est contre cela que je me bats depuis que je suis élu. On ne peut pas accepter que ce mouvement soit considéré comme étant une évidence contre laquelle il n'y aurait rien à faire. Nous devons et nous pouvons l'enrayer. Mais on voit bien que dans la compétition à laquelle nous sommes confrontés, aucune Collectivité seule, pas même Figeac, n'est en mesure de soutenir le développement économique, une politique de l'habitat, en direction de la petite enfance, de la jeunesse, de la culture, de l'environnement telle que nos concitoyens l'attendent. Ce que nous ne pouvons faire seuls et ce que d'autres ne feront pas à notre place, c'est à nous de le faire, avec leur soutien. C'est tout l'enjeu. C'est ce que nous avons fait et que, je le souhaite vivement, le Grand-Figeac continuera de faire. Pour l'ensemble du territoire car tout ce qui se créé quelque part profite à tous. »
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Vos actions ont-elles été guidées par des priorités ?
MM : « J'ai toujours essayé de distinguer trois priorités : le développement économique, la formation, la culture. Ce ne sont pas les seules têtes de chapitres des politiques que nous avons conduites. Ce sont celles qui conditionnent les autres. Souvenez-vous ce que disait François Mitterrand, place Vival, en 1983, dans le discours qui a été considéré comme signifiant le tournant du septennat : « il n'y a pas de bonne politique sociale sans une économie forte et dynamique ». Il n'y a pas davantage de solution pour maintenir en vie des territoires menacés par la métropolisation. Aujourd'hui - c'est relativement nouveau et c'est essentiel - l'environnement prend une place nouvelle. Je m'en félicite. Il faut marier développement et environnement.
Quand je suis devenu maire, ce fut d'abord l'Aiguille que nous continuons d'étendre avec le Grand-Figeac. Si l'on additionne l'Aiguille et Herbemols, cela fait plus de 46 hectares, 1 400 emplois dont plus de 1 250 pour Ratier. Avec la Communauté, nous nous sommes très vite orientés vers le choix d'un nouveau site, Cambes-Lissac. D'abord 30 hectares, Quercypôle, à Cambes. Nous y avons construit une pépinière et un hôtel d'entreprises, plusieurs ateliers relais. Depuis quelques semaines, nous avons signé l'achat de 30 hectares supplémentaires à Lissac.
Dans le secteur de l'aéronautique le bassin de Figeac est devenu le troisième d'Occitanie, après ceux de Toulouse et de Tarbes. C'est à Figeac Aéro que François Hollande a rendu visite en mars 2015 pour évoquer l'usine du futur et Emmanuel Macron, Ministre de l'économie qui a inauguré Whylot pour saluer l'innovation. Nos efforts n'ont jamais cessé, dans d'autres secteurs et sur d'autres sites. Pour permettre par exemple à Larnaudie Foies Gras de s'agrandir et en même temps au Département et à la Communauté de rassembler en un même lieu les matériels et les équipes des voiries départementales et communautaires, nous allons construire avec le Conseil départemental un nouveau centre technique.
Notre territoire est un espace d'initiatives. Il y a ici une culture d'entreprises. L'exemple de Matières à Bagnac est symbolique. On y fabrique des ponts métalliques qui se vendent dans le monde entier. Comme d'autres, comme Cantaveylot, comme Lotoquine, comme Aérofonctions, comme Greffeuille à Capdenac-Gare, comme à Lacapelle-Marival où en quelques années l'Agro-alimentaire a pris une place très importante. C'est un territoire qui bouge : il y a quelques semaines nous avons transféré au Grand-Figeac les 20 zones d'activités du territoire, 288 hectares, près de 5 500 emplois qui sont désormais communautaires. »
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La zone d'activités de l'Aiguille (Figeac)

L'entreprise Ratier sur la zone de Lafarrayrie (Figeac)

L'hôtel d'entreprises à Quercypôle (Cambes/Lissac)

L'entreprise Matière sur la zone de Larive (Bagnac-sur-Célé)
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Éducation. Formation.
Vous pensiez à l'installation d'un IUT en 1977 ?
MM : « Non. Le projet de la création à Figeac d'un Institut Universitaire de Technologies est né avec la décentralisation et le plan « Université 2000 » lancé par Lionel Jospin. Cela n'a pas été facile. Nous étions la plus petite Ville de France à candidater. Et certains étaient bien décidés à nous empêcher de l'emporter. Il faut continuer, un FABLAB y sera ouvert à tous prochainement. Il permettra à celles et ceux qui voudront s'initier aux technologies « 3D » de le faire librement. Projet auquel je suis personnellement très attaché, cela va être aussi la réalisation d'un « Centre de Formation aux métiers de l'Industrie » en partenariat avec l'Éducation Nationale, des entreprises du secteur et l'Union de l'Industrie et des Métiers de la Métallurgie. Il sera construit à Quercypôle. Plus de 3 millions d'euros seront investis sans compter le matériel d'enseignement. Ce projet a 10 ans d'âge. Il ne faut jamais baisser les bras. La Région nous suit à hauteur d'un million d'Euros. L'État a pris l'engagement d'être lui aussi présent à même hauteur que la Région. Les terrains situés sous la pépinière ont été réservés. Ce sera avec Herbemols et l'extension de Cambes, le dernier projet de mes mandats dans le domaine économique et celui de la formation. J'aurai garde d'oublier dans ces secteurs l'action déterminante des deux Vice-présidents en charge de l'économie et de la formation, depuis 1997. Jean-Claude Lugan était à l'origine avec l'IUT, Vincent Labarthe a pris le relais avec le centre de formation. Un beau symbole.
Depuis 1977 je n'ai pas cessé de me battre pour disposer d'un tissu de formation à la hauteur de nos ambitions et de nos besoins. J'espère que le quatrième Département de l'IUT finira par arriver. Nous l'avons agrandi. Nous l'avons récemment doté d'un restaurant universitaire que gère le CROUS. Nous avons construits plus de 150 chambres et studios d'étudiants. Avec le Lycée Champollion et l'IUT, Figeac doit devenir une plateforme reconnue en matière de formation professionnelle. Cela confortera notre position industrielle et celle de la « Mécanic Vallée ».

L'IUT de Figeac
Le Lycée Champollion a été entièrement réaménagé et restauré par la Région pendant que je la présidais. Formation ! C'est aussi « la Maison Commune Emploi-Formation » qui est sans doute l'une des plus actives et complète d'Occitanie. C'est encore l'école d'infirmières et d'infirmiers, d'aides-soignantes et d'aides-soignants créée, toujours, par la Région dans sa politique d'équité territoriale. Au total, le Grand Figeac compte aujourd'hui près d'un millier d'étudiants, BTS compris. C'était bien évidemment inimaginable en 1997. Le Foyer des Jeunes Travailleurs est à son tour venu accompagner ce mouvement. Je me félicite de la décision prise par l'ANRAS de procéder à son agrandissement par une nouvelle implantation. Tout cela nous a en permanence mobilisés. Si je tire quelque fierté de ce que nous avons fait c'est bien de cela et du Patrimoine que je suis le plus satisfait. »
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La structure multi-accueil de Capdenac-Gare

L'Espace Jeunes de Figeac
Petite enfance et sport !
Ces compétences sont-elles obligatoires ?
MM : « Non. Mais la jeunesse fait partie de nos priorités. La petite enfance. Nous venons de reconstruire et d'agrandir les crèches de Figeac et Capdenac. Nous allons construire celle de Cardaillac. Le projet est prêt. Nous avons mis Cajarc à l'étude, Bagnac le sera à son tour. Nous avons toujours privilégié les relations avec « les réseaux d'assistantes maternelles ». Nous avons créé et nous gérons entre autres trois " espaces jeunes ", pour les ados, à Figeac, Capdenac-Gare et Cajarc. Ces actions " jeunes " conduites en partenariat avec le monde associatif, nous les retrouvons dans la sphère sportive. L'Office Intercommunal des Sports réunit depuis la dernière fusion plus de 150 clubs. Si nous n'avons pas compétences sur les stades à l'exception de deux, nous l'avons sur les bassins de natation, au nombre de 6 et de la piscine couverte de Capdenac dont nous avons décidé la " reconstruction ".

Le projet de piscine couverte à Capdenac-Gare
Nous disposerons enfin, pour la jeunesse notamment - mais pas seulement - d'une piscine moderne, adaptée, économe et nous mutualiserons les moyens en fermant Capdenac l'été pour concentrer nos efforts sur les bassins de plein air. La piscine couverte ouvrira je l'espère à la rentrée scolaire. Nos concitoyens ont patienté pendant des années avant d'avoir l'Espace Mitterrand et le boulodrome Jean Pramil. Il fallait obtenir de pouvoir le financer. Cela aura été la même chose pour la piscine. L'action publique exige patience et explications. »
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L'Astrolabe à Figeac
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Culture et Patrimoine occupent une place importante dans la vie de la Communauté ? C'était la 3e priorité.
MM : « Disons l'une des trois premières. Mais je ne serais pas plus exhaustif pour ce qui est de la Culture qui est aussi largement tournée vers la Jeunesse. Il n'y a pas d'attractivité, de qualité de la vie sans culture. Nous avons franchi il y a 2 ans une étape majeure avec l'Astrolabe dont le succès a été fulgurant. Ce que nous avons construits, c'est un véritable réseau en ligne avec les 5 autres bibliothèques-médiathèques du territoire. L'an dernier plus de 150 000 ouvrages ont été prêtés à des habitants de Figeac mais aussi de toutes les Communes du Grand-Figeac.
Les jeunes, nous les retrouvons avec la culture dans les écoles de musique - 5 sur le territoire et 800 jeunes - pour lesquelles nous avons mis en place un plan de modernisation. Figeac, à l'ancien CES, fini depuis quelques semaines. Attendu, l'auditorium est là. Lacapelle, c'est en cours. À Assier le chantier s'ouvre dans les jours qui viennent. Cajarc est à l'étude. L'opération est lourde, 2 600 000 euros. Elle est bien soutenue par la Région qui avait retenu le dossier dans l'un de ses appels à projets et par les autres partenaires dont l'État. Au-delà de la saison culturelle, avec ses festivals le Grand Figeac est soucieux d'une programmation permettant d'irriguer au mieux le territoire et de diversifier les équipements. Sans « le Pays de Figeac » et notre détermination à orienter les crédits de l'État vers le secteur le moins bien doté, Théminettes n'aurait pas de salle de spectacle, le pôle multiculturel de Leyme n'existerait sans doute pas, en tous cas dans sa forme actuelle et Latronquière n'aurait pas de Centre Culturel communautaire depuis l'an dernier.
L'orchestre du Capitole avec Michel Plasson, puis Tugan Sokhiev, le festival de théâtre avec Marcel Maréchal, puis Michel Fau, Africajarc avec Manu Dibango, les « Rencontres Musicales » avec Olivier Pons et Helen Linden, Derrière le hublot, tout ceci, nous l'avons collectivement voulu, avec les Communes et la Communauté. Cela a tiré le Grand Figeac vers le haut alors que dans le même temps la culture associative se développait.
Il n'y a pas de développement et de vie citoyenne sans culture et Art de vivre. Figeac était une Ville de crépis gris derrière lequel dormait un trésor. Étienne Cuquel puis Alexandre Melissinos et d'autres urbanistes et architectes, nous ont permis de lui rendre sa beauté et son histoire,
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La médiathèque de l'Astrolabe à Figeac

L'auditorium de l'école de musique à Figeac
Alexandre Melissinos qui a disparu il y a quelques semaines, a été un exceptionnel révélateur puis ambassadeur de Figeac. La Ville a été reconnue Secteur Sauvegardé, puis Ville d'Art et d'Histoire. Nous venons après un travail remarquable du service Patrimoine de la Ville, renforcé par le Grand Figeac, d'obtenir, avec les félicitations de Madame Nyssen, Ministre de la Culture, le label de « Pays d'Art et d'Histoire » qui recouvre les 92 Communes du territoire. C'est aussi l'un des buts que je m'étais fixé et qui est maintenant atteint. »
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Château de Lacapelle Marival
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Le tourisme peut-il encore se développer ?
Nous ne sommes ni la mer ni la montagne.
MM : « Bien sûr. 50 % des touristes qui se déplacent en France sont attirés par le patrimoine. De ce point de vue, nous sommes bien servis. Cette reconnaissance du « Pays d'Art et d'Histoire », label national avec celui de « Grands Sites d'Occitanie », label régional, dont j'ai eu l'initiative pour Midi-Pyrénées et dont je constate avec plaisir qu'il est repris par Carole Delga, confortera nos positions sur le marché de l'économie touristique. Avec le Grand Figeac, nous avons fini le regroupement de tous les Syndicats d'initiative de la Communauté pour constituer l'Office Intercommunal de Tourisme. Nous atteignons maintenant plus de 280 000 visiteurs par an. L'informatique est rentrée en force dans la gestion comme dans la promotion. L'Office lui-même a été reconfiguré.
Le Patrimoine et la culture, les espaces naturels constituent les principaux attraits de Figeac et du Grand Figeac. C'est dans cette direction qu'il doit accroître encore dans les années à venir son partenariat avec l'ensemble du secteur du Patrimoine et de la Culture, de l'environnement. Je pense aux Chemins de Saint Jacques, à la Vallée du Célé dont il faudra continuer à soutenir les initiatives comme nous le faisons pour le pôle pleine nature que mène le Parc Régional des Causses du Quercy, pour la réhabilitation de l'abbaye de Marcilhac-sur-Célé et de l'église d'Espagnac en concertation avec les Communes et la DRAC. C'est le cas aussi pour Assier et la restauration des admirables bas-reliefs extérieurs de son église. Je pense aussi au Lac du Tolerme. Il faudra développer encore les relations Office de Tourisme et musées, Champollion mais aussi, musée éclaté à Cardaillac, à nos grands voisins, Castelnau et Montal, Conques, Rocamadour, sans oublier par exemple, les châteaux d'Assier, de Cardaillac ou de Lacapelle Marival. Il faudra demain construire un vrai projet touristique. C'est l'une des manières les plus efficaces pour soutenir le commerce, l'hôtellerie ou la restauration.
C'est pour contribuer au développement de cette économie que nous avons préempté, quand l'Hôtel du Viguier du Roy a été menacé de devenir une résidence secondaire. Cela permettra au Grand Figeac d'offrir aux visiteurs toute la gamme de l'hôtellerie. Je regrette que
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certains aient voulu en faire un thème politique. Si nous n'avions pas préempté, si l'Hôtel était effectivement devenu une résidence secondaire, que n'aurions-nous pas entendu ? On nous aurait reproché à juste titre de ne pas nous intéresser à l'activité du centre-ville de Figeac, de ne pas avoir complété le réseau hôtelier du territoire par un établissement 4 étoiles. Nous avons de la même manière acquis la Maison des Arts Claude et Georges Pompidou à Cajarc pour régler avec l'État, la Région et le Département les problèmes de propriétés du lieu. L'ancienne Communauté, très rurale de Vallée et Causse avait bien compris l'enjeu en « communautarisant » l'Hôtel Château de Grèzes, aujourd'hui dans la gestion du Grand Figeac. Beaucoup de choses ont changé en quelques décennies. On s'adapte, on se bat ou on disparaît.
Je n'oublie pas le projet de création d'un multiplex. Nous l'avons situé sur le parking Jean Jaurès, sur pilotis pour ne pas perdre de places de stationnement. Nous avons suspendu le projet pour des raisons financières. Mais il ressortira car il est nécessaire malgré la réussite de nos deux cinémas, Charles Boyer et Atmosphère, devenus eux aussi communautaires. »

Le Château du Viguier du Roy à Figeac
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On a beaucoup parlé santé et environnement depuis des années, où en sommes-nous ?
MM : « Ce sont des sujets majeurs. On ne peut ici que les survoler. Eux aussi ont beaucoup avancé. Au-delà par exemple de la création d'un service d'urbanisme intercommunal qui depuis 2015 a instruit quelques 3 000 dossiers pour le compte des Communes et de la décision que nous avons prise avec les élus communautaires de nous substituer aux Communes pour le remboursement des emprunts que contractera le Département pour financer l'aménagement intégral du territoire en haut débit, je prendrai seulement cinq exemples.
Sur le plan social, la création d'un Centre intercommunal d'action sociale dont les actions se sont diversifiées au-delà de l'ouverture de l'épicerie sociale et solidaire. La création de logements sociaux, l'ESAT l'Abeille et maintenant le soutien à son développement que nous venons d'approuver, avec notamment le projet de cuisine-conserverie-légumerie. Sur le plan aménagement du territoire, la politique des cœurs de village. Fin 2017, nous avions mené à bien 28 projets.
La politique de l'Habitat. Les opérations conduites avec l'Agence Nationale pour l'Habitat ont été étendues à toutes les Communes. Entre 2008 et 2017, plus de 900 logements ont été restaurés sur le territoire pour 18 millions de travaux effectués par des particuliers dont plus de 50 % de subventions que nous sommes allés chercher partout où l'on pouvait soutenir cette action. Nous avons mené des opérations ponctuelles sur des immeubles qui font partie de notre patrimoine, la judicature de Fons, l'ancien couvent de Lissac.

Maison de Santé à Leyme
Enfin, la Santé - vous avez raison - bien qu'elle ne soit pas la compétence des Collectivités locales. Mais on ne peut s'en désintéresser. Les problèmes sont là. Sur le plan hospitalier, je vois se clore le processus que nous avions mis au point pour rapprocher l'hôpital et la clinique. Dans cinq ans la fusion sera intégrale. Dans quelques mois commenceront les travaux lourds de reconstruction du service médecine. Pour moi c'est l'aboutissement de 40 ans d'efforts. Par ailleurs, face aux problèmes de démographie médicale nous avons voulu relever le défi avec l'Agence Régionale de Santé. André Mellinger qui préside le Conseil de surveillance de l'hôpital, pilote avec les élus concernés « le contrat local de santé » que nous avons signé. En première ligne, les Maisons pluridisciplinaires, pluriprofessionnelles de santé. Le chantier est en cours à Lacapelle Marival. Le projet de Figeac qui sera réalisé sur l'ancienne maison de retraite de l'hôpital est engagé. À Lacapelle et Latronquière où la situation était des plus inquiétante nous avons décidé de créer un « Centre de santé », c'est-à-dire de faire appel à des médecins salariés. J'ai signé les premiers contrats avec des médecins venus de la région de Strasbourg ou retraités et acceptant de poursuivre une activité comme la loi le permet. Nous sommes attendus à Assier. Cajarc n'est pas en souffrance. Ceci c'est l'aménagement du territoire.
En ce qui concerne l'environnement, nous ne sommes pas en reste. Si c'est en 1990 que nous avons avec Marcel Costes qui y tenait beaucoup, lancé le « Contrat de Rivière Célé », depuis nous sommes passés au Syndicat mixte, au « schéma d'aménagement et de gestion de l'eau ». L'action menée est remarquable. Elle mérite d'être longuement explicitée. Je me contenterai de dire qu'avec le soutien de l'Agence Adour Garonne, nous sommes partis maintenant pour un nouveau
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programme de 30 M d'Euros d'investissement sur 10 ans, pour sans cesse améliorer la qualité de l'eau et le fonctionnement de la rivière. J'ajoute : si les restrictions budgétaires qu'elle subit ne l'en empêche pas. Environnement toujours. Le territoire de Figeac a été reconnu « Territoire à Énergie Positive ». Nous avons obtenu une dotation de 2 M d'euros qui permettra d'accompagner des économies d'énergie dans l'habitat et la réfection d'une grande partie des réseaux d'éclairage publics des Communes du Grand Figeac.

Célé : aire de pique-nique et panneaux d'informations sur la faune et la flore de la rivière
Enfin, et je tiens à le signaler, si nous sommes la première Communauté de Communes d'Occitanie à avoir créé un Centre de santé nous sommes aussi la première à préparer « un plan local d'adaptation au changement climatique ». La lutte contre le réchauffement doit être un objectif pour tous. Certains chefs d'État, je pense notamment au Président des États-Unis, font preuve d'une indécente et coupable irresponsabilité. »
Quel est le rôle du Grand Figeac en matière
d'amélioration des moyens de communication ?
MM : « Ce n'est pas une compétence communautaire. À part la voirie locale, j'ai expliqué son engagement pour le financement des équipements de haut débit. Il faut agir partout où on le peut. Président de Région, j'avais lancé le « plan rail ». Pour développer le transport ferroviaire plutôt que routier. Nous avons reconstruit tout le réseau entre Toulouse et Figeac, Capdenac, Rodez et Brive et mis en place une tarification spéciale qui permet un Figeac-Toulouse pour 9 euros. J'espère que la SNCF trouvera le moyen de ramener la durée du parcours légalement, psychologiquement en dessous de 2 heures. Je n'ai pas renoncé à l'obtenir.
La plus grande vigilance doit continuer de s'exercer sur la liaison avec Paris et sur le Rodez-Brive. Je crois pouvoir dire que notre action a été déterminante pour convaincre le Département de réaliser la déviation de Cambes. C'est pour lui une opération lourde même si à titre exceptionnel et pour compenser l'injustice du déclassement de la nationale, la Région l'a accompagné à hauteur de 10 millions d'euros. Le chantier pose davantage de problèmes techniques. Il va s'achever. On ne peut que faire le lien avec la déviation de Figeac que Manuel Valls inaugurait il y a 4 ans, le jour où il était venu signer la création du Grand Figeac. La déviation de Figeac, c'est l'illustration de la volonté appliquée à l'aboutissement d'un projet. »
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La déviation de Figeac
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Vous avez souvent dit que cela avait tenu à un fil ?
MM : « Les 7 kilomètres de déviation de Figeac ont couté 43 millions d'euros. Il fallait obtenir que le financement soit inscrit au Contrat de Plan État Région. Il y avait eu un terrible accident au pont Gambetta à Figeac qui aurait pu être plus dramatique encore. Le Préfet de Région, M. Bidou, m'objectait que les crédits étaient tous engagés et qu'il ne pouvait rien faire. Nous étions en 2000. Cela reportait une hypothétique première inscription pour études 6 ans plus tard. En 2006, il finit par me dire : « Je ne peux tout de même pas inscrire 100 000 Francs d'études ». Je lui répondis : « Si ». Bien m'en pris. Nous étions inscrits. Nous ne l'aurions sans doute jamais été plus tard tant la demande est devenue forte, les retards nombreux, la compétition acharnée.
Cette anecdote c'est aussi une recommandation à celles et ceux qui me succéderont. Ils le savent. Il ne faut jamais céder et jamais accepter qu'au prétexte d'une situation plus avantageuse certains puissent dénier à des territoires en posture plus faible le bénéfice d'équipements indispensables, ni différer certains projets quant on peut les amorcer quitte à ne
pas obtenir tout, tout de suite.»
Vous avez dit « les projets auxquels je tenais sont maintenant bien engagés. »
MM : « Je parlais de ceux-ci. Il y en a d'autres. Il y en aura d'autres. Tout ceci m'a passionné, nous avons tous ensemble - pour ceux qui ont vécu cette époque et que je remercie, - parcouru un long chemin et semé beaucoup de pierres. Il en restera toujours à poser. D'autres en ont posé avant nous. D'autres en poseront après.
Pendant mes 20 ans de Mairie, c'est le patrimoine qui a dominé, ce qui ne veut pas dire que rien d'autre n'a été engagé. Pendant mes 20 ans de Communauté c'est l'économie qui a dominé. Mais tout a évolué de pair.
Trois derniers projets sont aujourd'hui bien avancés. Le premier, l'aménagement touristique de la vallée du Lot, du Lot et Garonne à l'Aveyron dont je pense pouvoir dire que nous avons acté le principe de la réalisation avec Serge Rigal, Président du Département, Jean-Marc Vayssouze, Président du Grand Cahors et Serge Bladinières, Président de la Communauté de la Vallée du Lot et du Vignoble. Ce sera un investissement lourd. Mais il est extrêmement porteur pour le développement de l'économie touristique. Je pensais que nous pourrions signer la création du Syndicat Mixte avant mon départ. Ce sera fait après. L'essentiel, c'est l'accord que nous avons tacitement conclu. L'aide au développement du massif forestier du Ségala et la création du vignoble du Grand Figeac constituent les 2 autres. Les documents de participation au capital social de la coopérative qui devra gérer le vignoble sont en circulation. Si les souscriptions sont suffisantes le Grand Figeac passera commande avant la fin de ce trimestre des 25 700 pieds qui seront plantés à La Vinadie en 2019. Il faudra attendre le mandat suivant pour trinquer. Que chacun se rassure, cela passe vite.
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Une conclusion ?
MM : « Vincent Labarthe est un homme avisé qui connaît bien le territoire du Grand Figeac. Il a mis à profit au cours de ces dernières années, une expérience régionale qui lui sera utile. Premier Vice-président du Grand-Figeac, il a la pratique et la connaissance de ses dossiers et de ses partenaires. Vice-président de la Région il a celle des rouages à mettre en action lorsque l'on veut réussir. Il a eu la sagesse de reconduire une équipe qui n'a pas démérité, loin de là. André Mellinger redevenant 1er Vice-président, le budget est entre de bonnes mains. Je forme le vœu le plus ardent pour que la Communauté continue à bénéficier des dispositifs de compensation que nous avons obtenus et sur lesquels, nous avons fondé nos actions. Je pense en particulier au Fonds national de péréquation.
Pour qui ne vit pas quotidiennement le fonctionnement de notre pays, les évolutions de ces 20 dernières années sont souvent inintelligibles. C'est extrêmement dommage. La démocratie doit être transparente et compréhensible.
En réalité, la France, avec diverses majorités, a accompli une véritable révolution de ses institutions malgré les conservatismes multiples qui se manifestent chaque fois que le mot « réforme » est prononcé. Malgré de nombreuses insuffisances et des complications inutiles, la République est devenue « décentralisée ». Avec des accents de sincérité ou parce que cela l'arrangeait, l'État a transféré beaucoup de responsabilités et de missions aux Collectivités locales. L'histoire n'est pas finie. La Région d'une part, ce que l'on appelle le « bloc communal » de l'autre - Communes et Communautés de Communes - ont largement pris le relais. La situation des Départements dévorés par les dépenses sociales, est un peu différente.
Il ne s'agit pas de dire aujourd'hui : « aux Collectivités locales toutes les décisions, toutes les politiques ». L'État doit conduire les missions que l'on attend de lui. La Région et le Département aussi. Par contre, c'est bien « le bloc communal » qui a aujourd'hui dans bien des actions publiques - celles que je viens d'évoquer - la responsabilité d'initier et de porter les actions de développement et de solidarité territoriale. Le bloc communal - Communes et Communautés - est dorénavant aux avant-gardes. Il n'y a ni concurrence ni compétition entre Communes et Communautés. Il y a complémentarité, c'est autre chose.
Il faut saisir cette opportunité. Les voies de l'avenir ne passent pas toutes par le « bloc communal ». Mais, il en passe suffisamment pour qu'il en détienne largement les clefs. C'est ce que j'ai essayé de faire. Le temps jugera des fruits de cette conviction et des années passées au service des autres. Avec passion et reconnaissance à celles et ceux qui m'ont accompagné et permis de le faire.»
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Un
peu d'histoire...


La Communauté
de Communes de Figeac-Cajarc est née en janvier 1997. Elle ne comptait
alors que neuf membres. Aujourd'hui, après plus de dix ans d'existence,
elles sont trente six. La Communauté compte 28 000 habitants.
En terme de
territoire et de population, la Communauté de Communes devenue entre-temps Figeac-Communauté (avril 2009) est désormais l'une des plus importantes du Département. Ses domaines
de compétences sont très larges : économie, environnement,
culture, action sociale, tourisme, sport, transport...
Lundi 18 septembre 2006, Martin
Malvy, Président de la Communauté de communes, aux côtés
de Georges Geoffret, Préfet du Lot, et de Michel Turpin, Sous-Préfet,
inaugurait son siège, la Maison des services au public de l'Intercommunalité.
Située au 35, allées Victor-Hugo, à Figeac, elle accueille l'ensemble
des services administratifs de la Communauté de Communes, jusqu'alors
éparpillés sur différents sites. Le regroupement était
devenu nécessaire pour offrir un meilleur accueil au public et permettre
un travail plus coordonné entre les différents services.

Nicole
Paulo, maire de Figeac, André
Mellinger, Conseiller Général et vice-président du
CIAS, André Boyer,
sénateur, Danielle Deviers, vice-présidente du Conseil Général venue représenter
le président Gérard Miquel et Mlle Rebois participaient à l'inauguration ainsi que les
élus de l'intercommunalité et de nombreux représentants
des services du figeacois.
La coopération
intercommunale est aujourd'hui devenue incontournable. Pour répondre
aux attentes légitimes des habitants des territoires ruraux, les collectivités
doivent se regrouper "pour faire ensemble ce que l'on ne peut pas faire
seul". La coopération intercommunale offre aux petites et moyennes
Communes la possibilité de mener des projets qu'elles n'auraient jamais
pu appréhender seules, sans pour autant empiéter sur l'activité
purement municipale. Et Martin Malvy de le souligner dans son intervention :
"Il faut que nos petits territoires, éloignés, bénéficient
des services de la modernité et, en même temps, mutualisent leurs
efforts pour parvenir, dans le contexte actuel de compétition (entre
territoires), à tirer leur épingle du jeu."
L'immeuble,
bien connu des Figeacois sous l'appellation "Maison Rebois", a été entièrement rénové
et offre aujourd'hui 674 m2 de bureaux, répartis sur quatre niveaux.
Le parc a lui aussi été réaménagé et reste
accessible aux patients de la clinique voisine ainsi qu'au public.
Un vaste projet
que la Communauté avait choisi de confier à l'architecte figeacoise
Marie-José Gautrand. Le chantier, lancé en octobre 2003,
s'est achevé au mois de février 2006. En avril,
les différents services, les uns après les autres, ont pris possession
de leurs locaux. Le montant des travaux s'est élevé à 1 264 000 €.
Une opération largement subventionnée (64%) par l'Etat (303 000 €),
l'Europe (230 000 €), la Région (178 000 €)
et le Département (91 000 €).
Les services
intercommunaux ne sont évidemment pas tous présents à la
Maison des Services Publics. Ne l'oublions pas, l'intercommunalité concerne
et anime d'autres structures comme l'Office
de Tourisme du Pays de Figeac (Figeac, Cajarc, Marcilhac-sur-Célé
et Faycelles), l'Office Intercommunal
du Sport, les Services culturels, les Ecoles Intercommunales
de Musique (Figeac et Cajarc), la pépinière d'entreprises
Calfatech, le Relais
Assistantes Maternelles, la future Maison Emploi-Formation...
A la Maison
des Services Publics sont hébergés par contre, avec les services
de la Communauté, le Centre
Intercommunal d'Action Sociale, le Syndicat
Mixte Intercommunal de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères, le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) / Célé et le Groupement
de Coopération Sanitaire.
En quelques
années, la coopération est devenue une réalité qui
porte à son actif de nombreuses réalisations comme le rappelait
Martin Malvy : la zone d'activités de Quercypôle,
les Espace Jeunes, la fourrière,
de nombreux aménagements de villages, des services comme les repas à
domicile ou le transport à la demande, plusieurs réalisations
de logements sociaux, l'informatisation de plusieurs bibliothèques
intercommunales, la réhabilitation du cinéma du Centre Culturel de Figeac ou celle des piscines de Cajarc et du Surgié
à titre d'exemple.
Vendredi 22 novembre 2013, en présence de Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, Préfet du Lot et Cécile Pozzo Di Borgo, Préfète de l'Aveyron, signaient l'acte de création du « Grand-Figeac » aux côtés de Martin Malvy, président de « Figeac-Communauté », Vincent Labarthe président de « Causse-Ségala-Limargue » et Jean Lafon, représentant Jacques Ravaud président de « Vallée et Causse ».
Née de la fusion des trois Communautés de Communes, cette nouvelle entité est composée de leurs 76 Communes auxquelles s'ajoutent 3 Communes de l'ancienne Communauté « Lot-Célé », dissoute depuis le 31 décembre 2013 (Calvignac, Larnagol et Sauliac-sur-Célé).
Avec 79 Communes (74 lotoises et 5 aveyronnaises), représentant une population de 42 019 habitants et un périmètre de 1 087 km2, le « Grand-Figeac » est aujourd'hui la plus grande Communauté de Communes du Lot et compte parmi la dizaine de Communautés françaises qui rassemblent le plus grand nombre de Communes.

Illustration © Mairie de Figeac
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